Anglais : Introduction: corticosteroid therapy remains a very common practice in several medical specialties in view of the effectiveness demonstrated by this class in the treatment and relief of patients with inflammatory diseases. However, the risk associated with the use of these molecules remains a point to be considered in the first degree, due to the different modifications exerted on the metabolism. In Algeria, the phenomenon of self-medication is growing and even affects corticosteroids. The aim of this work is to report the observed adverse effects and their frequency of occurrence while shedding light on the practice of self-medication, the behaviour of patients and the involvement of the medical profession in therapeutic education. Materials and methods: A cross-sectional descriptive study was conducted with health professionals and patients who voluntarily completed an online questionnaire. Results: 156 health professionals and 87 patients participated in this study. The results reveal that the adult group of 25-64 years is most affected by corticosteroids (51.73%) with a female predominance at 64.36%. Prednisolone and Prednisone are the most cited molecules. Allergy and weight gain (30.95%) remain the main reasons for self-medication. It was reported by 62.5% of the study population that a lack of medical involvement in therapeutic education was found. A multitude of adverse effects such as nervousness and insomnia, weight gain and dermal manifestations as well as high blood pressure and blood sugar were mentioned. Conclusion: A good awareness on the harmful effects of these drugs with the minimization of the delivery without medical prescription, as well as a follow-up of patients can be solutions to this problem. Français : Introduction : la corticothérapie reste une pratique très courante dans plusieurs spécialités médicales au vue de l'efficacité démontrée par cette classe dans le traitement et le soulagement des patients ayant des maladies inflammatoires. Cependant, le risque lié à l'usage de ces molécules reste un point à considérer au premier degré, en raison des différentes modifications exercées sur le métabolisme. En Algérie, le phénomène de l'automédication prend de plus en plus d'ampleur et touche même les corticostéroïdes. Ce travail a pour but de rapporter les effets indésirables constatés et leurs fréquences d'apparition tout en mettant la lumière sur la pratique de l’automédication, le comportement des patients et l'implication du corps médical dans l'éducation thérapeutique. Matériel et méthodes : une étude descriptive transversale a été menée auprès des professionnels de santé et des patients ayant répondu de manière volontaire à un questionnaire en ligne. Résultats : 156 professionnels de santé et 87 patients ont participé à cette étude. Les résultats révèlent que la tranche des adultes de 25 -64 ans est la plus concernée par la prise des corticostéroïdes (51.73%) avec une prédominance féminine à 64.36%. La Prednisolone et la Prednisone sont les molécules les plus citées. L'allergie et la prise de poids (30.95%) demeurent les raisons majeures incitant la population à l'automédication. Il a été rapporté par 62.5% de la population d’étude qu’un manque d’implication du corps médical dans l'éducation thérapeutique a été constaté. Une multitude d'effets indésirables tels que la nervosité et les insomnies, une prise de poids et des manifestations dermiques ainsi que l'élévation de la pression artérielle et la glycémie ont été mentionnées. Conclusion : Une bonne sensibilisation sur les effets néfastes de ces médicaments avec la minimisation de la délivrance sans prescription médicale, ainsi qu’un suivi des patients peuvent être des solutions face à cette problématique.